mercredi 1 août 2012

Qui se ressemble…. Et benh se ressemble.



On m’a toujours trouvé des ressemblances un peu foireuses.
Quand j’étais petite fille, on me comparait souvent à Sophie Marceau, cette petite garce aux yeux larmoyants, aux joues rebondies et à la moue de pimbêche qui donne envie d’inventer le camp de concentration individuel.
Et vas-y que je chouine dans les bras de Mamie parce que le grand monsieur qui pourrait être presque mon papa a pas voulu me reluquer le berlingot… tsss.
Ressembler à Vicky dans La Boum…  En plus grosse, bien sûr (déjà à l’époque, j’étais plus adepte du spritz que du sport), me semblait déjà une infamie, même à dix ans.

Car si physiquement j’ai toujours trouvé que je n’avais pas plus d’intérêt que les conditions de vente d’une cafetière à piston, j’ai toujours eu en haute estime mes performances intellectuelles.
Ce qui faisait de moi une petite fille moche.
Et désagréable.
Et qui ressemblait à Sophie Marceau.
Avouez que j’ai de quoi être aujourd’hui un peu perturbée.

Plus tard, le vilain petit canard est devenu oie grasse et il fut une période où je n’étais pas sans rappeler Monica Belluci entre deux films (dans les périodes où elle se gave de cannelloni à 4 heures du matin en regardant « Chasse, pêche et tradition » et en se demandant si elle termine le tiramisu ou si elle se fait vomir tout de suite).
On m’arrêtait même dans la rue pour me le dire… Bon, ok, messieurs les jurés, c’est arrivé seulement deux fois devant des bars mal éclairés par des garçons qui ne savaient plus épeler « Happy Hour ».

Je ne me lasse pas de répandre ce fait de guerre à travers mon blog pour qu’insidieusement, ça entre dans ton cerveau.
Monica, ça va, je prends.
Mes proches, beaucoup moins.
D’ailleurs, Satan♥, mon si diabolique aîné, jaloux parce que lui ressemble au fils de Dawson et Didier Deschamps, n’a pas tardé à me donner le doux sobriquet de « Monicaca Belluchiasse ». Classieux. Frais. Digeste.
Il faut bien avouer que moi-même je n’y ai jamais trop cru.

Monica, c’est vite passé.
Il y en eu quelques-autres – toujours des brunes potelées qui faisaient la gueule – mais aucune n’a semblé une évidence.

Et puis il y a eu cette soirée entre couilles du week-end dernier.
Je buvais un cocktail très sucré et très vodkaïsé qui portait le si spirituel nom de « Blow job » avec mes bons copains célibataires-prêts-à-se-taper-une-quiche-aux-lardons-si-le-besoin-se-fait-trop-sentir-ou-si-la-pêche-est-mauvaise.
Je les adore, mais chaque jour ils me rappellent que l’homme n’est qu’un cafard putride qui ne mérite même pas d’être écrasé par ma semelle et me prouvent par leurs remarques sexistes à quel point monsieur Patate n’est pas issu de la même engeance (ou qu’il sait le dissimuler sous un air romantico-angoissé).

Je leur pardonne et je les honore de ma présence parce que :
1/ Je sais qu’au fond ce sont des grands amoureux qui ont perdu leur âme dans des flots de déceptions amoureuses et de vieux mouchoirs.
2/ Ils sont hyper drôles et ils sont encore plus biatchs que moi.
3/ J’ai rien de mieux à faire.
Littéralement. Rien n’est mieux que leur compagnie, surtout quand monsieur Patate termine son 58ème visuel/cd/concept de l’année et qu’il me vire de la maison.

Et c’est là que j’arrête de justifier mes soirées avec des machos crasseux qui sentent des dessous de bras.

Donc.
Entre deux commentaires sexistes qui, en temps normal, m’auraient fait leur couper la bite avec un Bic quatre-couleurs, j’ai lâché le morceau.
J’ai montré MON AUTRE VISAGE.

J’ai pris l’Iphone de mon pote le Photographe. J’ai tapé le nom de mon plus honteux profil et je l’ai tendu à mes compères.
Il y a eu un silence consterné, des allers-retours entre l’écran et mon visage.
Pote 1 - Oh mon Dieu… Mon Di-heu…
Pote 2 - Mais Ocytocine, c’est toi là... Mais tu es en train de… Nan, je peux pas regarder ça…
Pote 3 - Seigneur Jésus, Je t’aurai jamais cru capable de faire ça. Quelle souplesse… Oh mais c’est monsieur Patate ça, ou c’est un éléphant ?!

Mesdames et messieurs, que la lumière soit faite sur moi une fois pour toute.

Oui, je le confesse.
Je suis le sosie d’une actrice porno américaine avec une capacité d’accueil sans limite.

Et, comble de l’ironie, elle est la grande star de la catégorie « Bigtits »… C’est la seule chose qui me sauvera de ses fans et de sérieuses méprises.

7 commentaires:

  1. [mode gras]Et alors où est le lien vers ce sosie ? [/mode gras off]
    D'ailleurs qui est le sosie de qui en réalité ?

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  2. Est-ce que cette hardeuse sait qu'elle a un sosie qui ressemblait à Sophie Marceau ? Je note, comme point commun, que l'une et l'autre vous maniez bien la plume. À votre manière.

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  3. Ciel et enfer !
    Tant de handicaps dans la vie et pourtant réussir à la trouver cool.
    J'admire.



    Sven L.

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Donc, si je récapitule correctement, tu ressembles à Monica Bellucci avec des faux airs de Sophie Marceau ET tu as une capacité d'accueil sans limite ? Rappelle-moi de ne jamais te présenter à mon Brun...

    (désolée pour le com supprimé, mais j'avais fait une faute d'orthographe qui m'écorchait les yeux.)

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  6. Soiree a theme donc, entre le shooter et la video...
    Tu me diras toutes les soirees entre potes ont le mem theme apres tout.

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