mercredi 21 septembre 2011

Le savoir bien rompre.


Mes enfants, bonsoir.

Ça faisait un moment que je n’avais pas fait d’article sur mon sujet préféré : le célibat.
A l'heure ou j'écris cet article, je suis en peignoir moche, en chaussons et je sirote un thé avec des petits bruits mouillés, le nouveau chat ronronne à côté de moi, je me sens l’âme d’une madame Manatane.
Remédions.
Pas à ma tenue mais à ce manquement au blog et à mon public chaque jour plus vaste et plus fébrile.
Bien sûr monsieur Patate frite n’est pas là, sinon je ne porterais pas une tenue aussi peu glorieuse et qui me fait prendre au bas mot 15 kilos et autant d’années.

Je ne te raconte plus comment qu’on fait pour être un bon célibataire depuis des lustres. J’étais bien trop occupée à claquer dignement des dents à l’idée de sortir de ma vie de célib’ pour une période plus ou moins longue de cohabitation avec mon chauve de compagnie et à te le raconter à la manière « ma vie, mon œuvre, mon troufignon ».
A priori, ça n’a gêné ni manqué à personne, mes conseils foireux sur le savoir vivre seul n’ont-ils donc aucune utilité, n’ai-je jamais apporté un peu de lumière dans l’œil torve d’un jeune esseulé ? Que le monde est cruel et mes écrits vains.
Rien à fout’, je continue.

Bref, aujourd’hui, mes amis, parlons du « savoir bien rompre ».
On cesse les bavardages au fond ou alors on se prend une craie entre les deux yeux. Je suis myope comme une taupe croisée avec une méduse mais je vise très bien.

Rompre, larguer, jeter comme un gros guano, quitter, est un premier pas important dans la vie du célibataire : pour être un célibataire serein il faut être un largueur ou un largué serein.
À savoir ne pas avoir des nouvelles de madame ou monsieur Ex toutes les deux minutes, qui menace dix fois par jour de se suicider/de te faire tester la brouette québécoise/de sortir avec ton chef si tu ne reviens pas dans les deux secondes.
Pour vivre heureux vivons largué… Des amarres des histoires anciennes. (Oui je suis aussi poète et compositeuse pour la variété française).

Laissons de côté le largué qui de toute façon est déjà en train de s’attacher un pavé autour du cou pour se noyer dans une quelconque piscine municipale (c’est plus propre) et concentrons-nous sur l’art de jeter.


GRAND UN (souligné en rouge à la ligne) : le moyen.

Ici va se jouer un truc important : le taux de lâcheté. Par textos, facebook, mail, bref les techniques écrites révèlent une absence totale de balls, on est tous bien d’accord. C’est net, sans bavure et on n’a pas à se prendre au coin du nez le mal qu’on fait à celui à qui on suçait encore les orteils et jurait fidélité absolue le week-end d’avant. L’écrit reste le moyen le plus usité par les sans-couilles. Pourtant ça reste de loin mon préféré.

Le faire au téléphone directement ou en face à face est quand même bien plus chic. Certes.

Sauf que :
Au téléphone, encore faut-il tomber au bon moment : imagine que tu largues cette connasse de Marie-Charlotte alors qu’elle vient d’acheter une douzaine de verres Baccarat en cristal de Papouasie pour l’anniversaire de sa mère et qu’elle les tient en équilibre pendant qu’elle te répond ? Elle aurait alors le cœur et un cadeau qui coûte suffisamment cher pour combler le déficit de la sécurité sociale brisés. C’est pas sport.

Et en face ? Difficile d’arriver jusque-là puisque il y a toujours rendez-vous à prendre et donc appel préliminaire : le fameux « il faut qu’on parle ». Personne n’attend deux jours de se retrouver dans un café pour se faire remercier. La seule chose que tu gagnes à attendre d’être au lieu dit de ton exécution, c’est un ulcère et le café qui l’amplifie. Car tu auras tout de même la décence de payer l’addition. Et paye ta honte de chialer comme un enfant devant 40 personnes qui dégustent une salade du chef ou boivent un demi en ne ratant pas une miette de comment t’es en train de te faire dégager.

Ou alors, si tu veux éviter le fameux « ilfokonparle » tu te présentes un mardi à 4h du mat’ devant sa porte pour être sûr qu’il ou elle est là. Vu la trombine qu’il ou elle va se payer, ça risque d’être encore plus irrévocable comme décision.

Bref, être classe d’accord mais c’est pas non plus la solution.

Il me semble qu’un autre point est important : le moyen de jetage est aussi représentatif du degré d’attachement ET de culpabilité.
Généralement, plus on est attaché, plus c’est dur, plus on a tendance à essayer de le faire de loin.
Je suis capable de larguer n’importe qui en face to face du moment que j’en ai absolument rien à foutre. Pour peu que j’aie un minimum de sentiments (ce qui est aussi rare qu’une pluie de belettes rousses sur Paris), j’ai besoin d’être loin pour ne pas craquer.

À l’écrit, il est souvent plus facile d’exprimer clairement ce qu’on aurait bafouillé dans un mouchoir entre deux hoquets et trois filets de morve.
Quand on se parle, c’est toujours un torrent de mots inutiles, des discussions sans fin, on dit tout et son contraire et on ne peut pas bien raconter aux copines qui veulent toujours savoir Exactement ce qui a été dit. À l’écrit, tu transfères les mails et t’as une explication de texte de Maîtresse Gamelle dans les trente minutes avec les passages importants soulignés en rouge et tout.

C’est décidément trop éprouvant et trop long de se voir pour se dire qu’on se verra plus.

Moi je suis adepte du mail parce que je suis plus à l’aise et moins méchante à l’écrit (qui a dit « Qu’est-ce que ça doit être en vrai alors… » ?).
En plus, on peut le faire sur les heures de travail et se faire corriger le mail par le Korrektor, ce qui est pratique.
(Pour celle et ceux qui sont intéressés, je donne ses coordonnées et mensurations par mail).

GRAND DEUX : le texte.
Hormis quand on a un grief particulier type tromperie, engueulade homérique, belle-mère, coup de fer à repasser sur la gueule ou brûlage de langue au lisseur, la plupart du temps y’a pas grand-chose à dire.
Hors « j’t’aime pas/plus/moyennement, c’tout. »
T’as beau l’enrouler dans du « cépastoicémoi » et du « restonzamis » ça change rien au fait que t’as juste envie de faire la pornalité sexuelle avec ton voisin de table ou ton prof de gym suédoise.
J’ai envie de dire assume qu’il n’y ait rien d’autre à dire et torche-moi ton mail en dix lignes. Évite de balancer des tartines sur ta pseudo difficulté à t’engager ou ton enfance difficile au milieu des champs de manioc du Gévaudan, tu sais très bien que t’es en train de jouer du flûtiau là.

Oui mais l’autre a besoin de réponses pour passer à autre chose ? Ouais mais au fond t’en as pas des « réponses de pourquoi t’as envie de niquer ailleurs » alors ne dis pas n’importe quoi. Bien sûr, il ou elle se perdra en conjectures, en suppositions douteuses sur les raisons fondamentales qui ont fait que tu le quittais, c’est le cours normal des choses.
Mais au moins, si tu ne lui donnes pas de fausses raisons qui vont en faire un/une psychopathe dans ses futures relations ça lui prendra moins de temps.

Tu vas passer pour un enculé, un être sans coeur ? Bien sûr.
Et tu sais quoi, c’est une très bonne chose pour un deuil vite fait. Il ou elle te remplacera d’autant plus vite même si au départ c’est plus dur à digérer.
Personnellement, je remercie volontiers de m’être chopé de tels nazes de la rhétorique et de n’avoir jamais rien reçu comme explications foireuses, au moins je n’ai pas eu à me remettre en question outre mesure et aujourd’hui je vais très bien merci.

Par contre, il faut rester honnête, si tu as des choses qui t’ont fait partir, il faut les dire : défauts qui deviennent intolérables, nouvelle belette en vue, passion pour le métier de pompier, il ne faut rien laisser passer. Ça pourra éviter à ton ex de retourner éternellement dans les mêmes schémas qu’il ou elle n’avait pas encore repérés, tu le/la largues, tu lui dois bien ça. Penses à tes remplaçants aussi, ils n’ont pas à subir les mêmes choses que toi. Tu seras bien urbain.

GRAND TROIS : l’après.
Après c’est fini, tu rappelles plus jamais de la vie même si vous avez décidé d’être amis plus tard. Dans plus tard il y a PLUS et TARD. Pour le moment c’est pas possible. Il faut un temps de latence qui va de « retrouver quelqu’un » à « toute la vie » pour éviter les rapports malsains type « soyons amis mais dans les fesses si ça te gêne pas ».

ÉVITER les come-back inutiles par texto pour avoir des nouvelles, que diable. Je ne le dirai jamais assez.
Quelle méthode de malotru égoïste à la curiosité mal placée. Tu mérites l’écartèlement et l’enfoncement de ton Ipod dans le rectum ma paupiette, sache-le.
Je ne le dirai jamais assez : prendre des nouvelles c’est NUL, INUTILE, PAS BIEN, CACA.
Pour ça, tu mènes ton enquête par les copains/copines et tu fous la paix à l’ex qui digère tranquillement la plâtrée de cassoulet que tu lui as fait avaler tout rond.
À moins que tu veuilles retourner avec. Dans ce cas, tu ne joues pas les mystérieux et tu expliques rapidement ton projet.

En résumé et pour conclure cette note de génie :
Contrairement à ce que ma vilénie légendaire peut faire croire, je largue rarement. Si tu dépasses le cap fatidique des plus ou moins deux mois, c’est que je ne me suis pas lassée de toi et que donc ça risque de ne pas arriver avant un moment.
Si le CDD de deux mois se termine et que je n’ai pas envie de renouveler, je fais un truc particulièrement crade qui s’appelle « trouver n’importe quelle raison pour m’engueuler avec toi et te dégager en trois phrases ». Mais je tais cette partie de mon caractère qui me rendrait encore plus abjecte à tes innocents yeux de lecteur.

Si je décide de te faire signer un CDI, je me fais systématiquement dégager après un laps de temps plus ou moins long. C’est une règle que je ne m’explique pas encore. J’attends une séance avec tonton Sigmund.
Bien sûr aucun des gros malins avec qui je suis sortie n’a fait ça proprement alors voilà comment on largue mademoiselle Ocytocine :
[Monsieur Patate, tu lis pas, ça ne te servira à rien puisque je préfère t’achever de mes propres mains que de te laisser partir (amis de la relation amoureuse saine, bonsoir)] :

… Ci-dessous, je m’auto-largue, c’est un tour de force que je réalise sous vos yeux ébahis…

… Inspiration…
… C’est parti…

Chère Ocytocine,
Je te quitte, c’est terminé et il n’y aucune chance de retour possible.
Je suis sincèrement triste que ça se termine après X secondes/mois/années, je tiens beaucoup à toi, tu es une fille hors du commun (te marre pas, je suis en train de me larguer, je peux bien me jeter des fleurs…)
Mais voilà, tu me terrorises depuis des secondes/mois/années, je ne le supporte plus. Je suis écrasé sous le poids de tes fesses ta supériorité intellectuelle (fleurs, bouquet, botte) et par la méchanceté qui l’accompagne.
Tu es cruelle, humiliante, perfide et je sens ma dignité et mon sexe rétrécir de jour en jour. Je sais que ta réponse va être coupante, tranchante, acérée comme une lame de rasoir et que tu vas faire de mes organes une choucroute de la mer, mais c’est déjà ce que tu fais depuis notre rencontre. Alors je prends les lambeaux de courage qui me restent et je te quitte.
Comprends que comme le dresseur de fauve je garde entre toi et moi la distance d’un fouet, nécessaire afin d’éviter que tu ne me dévores d’un seul coup de crocs.

Je te souhaite le meilleur et pour te le prouver, te donne le numéro de mon pote que tu trouvais tellement mignon.

Avec terreur,

Ton maintenant Ex.

C’était quand même pas bien compliqué.
En vous remerciant, bonsoir.

25 commentaires:

  1. Maîtresse Gamelle21 septembre 2011 à 07:03

    Moi j'en ai une en réserve pour toi :
    "Chère Ocyto,
    tu as décidé de partir vivre au pays de la moule/frite/bière. Étant totalement opposée à ce projet je me vois contrainte, afin de conserver le peu d'intégrité que j'ai, de te larguer. Tout est fini entre nous. Ne cherche pas à me revoir d'ailleurs j'ai déjà oublié ton nom et ton visage.
    Et puis d'abord j'ai jamais aimé les gyozas.
    bisous.
    Maîtresse G."
    Tiens toi le pour dit ! ^^

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  2. Chère Gamelle,

    Tu vas me tromper d'ici peu, je le sais.
    Tu as décidé, d'un jour àl'autre, d'avoir un enfant qui prendra toute la place qu'il y a dedans ton bide et ta vie.
    Je ne supporterais pas la concurrence de ses petits genoux parfaits et de ses couches pleines.

    Ne cherche plus a me revoir, je trouverais une mère belge de substitution qui "saura" faire quelque chose pour moi. Genre : des frites. Et peut être même des PAUPIETTES.

    PS : Les gyozas tu sais ou tu peux te les foutre?

    Tendrement,

    Melle O.

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  3. "Soyons amis, mais dans les fesses si ça ne te gêne pas."
    Tu es mon idole.

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  4. Parlons en Celeste, tu voudrais pas que toi et moi on reste amies?

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  5. Ah, moi j'ai bien aimé l'idée de la pornalité sexuelle (quoi que l'amitié dans les fesse ne soit pas mal non plus)

    Du grand Ocytocine. C'est de devenir marraine qui t'a rendu ta hargne ?

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  6. C'est le fait de mieux dormir depuis que je me fais plus agresser par un chat psychopathe en pleine nuit.
    Pour une hargne de qualité il faut au moins 8h de sommeil!

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  7. Je pense que cette leçon devrait être enseignée en parallèle des cours d'éducation sexuelle. Ca pourrait même être un sujet de thèse en psycho ou philo. Et cette lettre d'auto largage, du grand art.

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  8. *allongés dans l'herbe*

    "-Et dis moi petit chéri, tu nous vois où dans 5 ans?
    -Heu, ça fait un mois qu'on se baise, calme toi...
    -Bah quoi tu nous imagines pas plus tard?
    -Putain vas-y tu me fais trop flipper là, qu'est-ce qui te prend?
    -...
    -Bon bah écoutes, c'était sympa. Aller A+, sans rancune hein!
    -Nan mais attend on va en parler plus sérieusement faut que tu m'expliques là!
    -Pas le temps t'as vu, le tram arrive. "

    Je déteste l'écrit, c'est lâche. Un court terme tu l'insultes, tu l'engeules, tu lui reproches. Un long terme tu lui dois le respect d'un larguage face to face.

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  9. Il y a une technique très lâche aussi qui consiste à tout faire pour que l'autre te déteste et te largue, mais en faisant en sorte que ses potes te trouvent toujours charmante et craquante, et qu'ils aient du mal à comprendre pourquoi il te largue : en plus c'est lui qui passe pour un méchant... Je n'arriverai jamais à faire un truc pareil. Mais je l'ai vu faire !

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  10. SVEN H : Justement La sorbonne m'a contacter pour un cours de "haine appliquée en relations amoureuses".

    GENTIL SALAUD : Bien sur le face to face c'est plus classe. Par contre je pense pas que la durée d'une raltion change fondamentalement la donne en matière de "respect". Ca dépend des histoires en vrai...

    AGNES : Ca c'est une technique que j'aime tout particulièrement mais que je suis trop impatiente pour mettre a exécution. huhuhuh

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  11. Notez que l'efficacité de cette technique dépend en grande partie du caractère de "la victime", de sa naïveté et de ses aspirations en matière amoureuse, et de la durée de votre relation : si vous êtes son premier amour, qu'il y croit à fond, qu'il pense mariage et enfants (bon là, autant l'auteur que les lecteurs de ce blog, on est d'accord que vous ne commencez même pas une histoire avec ce genre de personne...), que bien sûr vous n'avez pas démenti cette vision d'avenir (soit vous êtes une ordure manipulatrice, soit vous êtes très con, soit encore vous aussi vous y avez cru), et qu'en plus vous êtes ensemble depuis plus d'un an, ça ne marchera pas, du tout, et vous finirez par passer pour encore plus enflure que vous ne l'êtes en vrai.

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  12. C'est vrai qu'avec quelqu un de tres attaché, il faut savoir se montre TRES TRES DEGUEULASSE, ABJECTE, IMMONDE et SADIQUE.
    aaaaah ca me fait rêver...

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  13. Très bon article, j'aime beaucoup la forme de celui-ci.
    Par contre pour le fond je vais prendre le temps d'argumenter.

    Je ne suis pas d'accord avec certain arguments que tu avances à propos du largage par écrit.Dans l'ordre de l'article :
    - Le coup du téléphone qui peut tomber au mauvais moment, c'est exactement la même chose par texto ou par mail (si en plus le sujet de nos juste foudre lis ses mail sur son téléphone, on a pas fini).
    - En face, normalement puisque l'on est ensemble il on est sensé ce voir un minimum, donc en théorie pas de rendez-vous particulier à prendre
    - "À l’écrit, il est souvent plus facile d’exprimer clairement", ça doit dépendre des gens, par ce que moi c'est tout le contraire.

    De plus le face to face a certain avantage :
    - Tout d'abord comme tu dis c'est plus classe, tu dois au moins ça à la victime/l'enflure que tu vas jeter.
    - Si c'est une enflure tu peux rajouter des pénalité physique si ça te chante (bon moi j'aime pas, mais ya des gens que ça soulage).
    - Pour mieux le déstabiliser et avoir l'avantage tu n'a pas fait de ("ilfokonparle") donc tu à l'avantage de la surprise avec toi.

    Et surtout:
    - Avec un peu de maîtrise, tu peux adapter ton discourt en fonction de la réaction adverse, quitte à retourné ta veste sur certains arguments.
    - L'écris ne passe pas les émotion hors à l'oral tu peux moduler ta voie afin de mieux faire passer ce que tu souhaite. Et même simuler si ça t'arrange.
    - Enfin tu peux lui couper la parole, s'il n'en place pas une, c'est que tu as raison.

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  14. ps : après relecture un autre argument est que l'orthographe n'est pas mon fort apparemment, désolé pour les horreurs, je ferais plus attention.

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  15. Benh pour quelqu'un qui sait pas bien s'exprimer à l'écrit.... ma foi tu t en sors pas si mal.

    Dans la théorie je suis d accord avec tes arguments, dans la pratique ma foi je continue a penser que le face to face c'est juste de la torture pour les deux. Ca manque facilement de pudeur.
    A l’écrit on ne peut pas se rouler par terre en hurlant pendant que l'autre regarde discrètement ses ongles/sa montre.

    Je ne suis pas quelqu un de spontané donc je n'aime pas devoir improviser en face to face. J'aime le recul que permet l’écrit.C'est certainement ce qui motive mon argumentation.

    Bref j'ai pas la science infuse quoi... huhu

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  16. ha, mais je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas se préparer avant ^^.

    Bon, bien sur, "même les meilleurs plans de batailles ne valent plus rien, une fois le premier coup de feu tiré".

    Cependant je dois reconnaître que c'est plus dur psychologiquement pour les deux, tu as bien raison sur ce point.

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  17. GG ton argument "- Enfin tu peux lui couper la parole, s'il n'en place pas une, c'est que tu as raison. " ne tient pas toujours : si ta "victime" est du genre à ne pas te laisser en placer une, globalement, dans la vie. Qui ne t'écoute pas et te coupe au bout de 2 mots ("je te", pas le temps de finir par "quitte c......"). Là tu peux à peine commencer, je ne parle pas d'argumenter, tu seras noyé sous ses "piapia". J'en connais un comme ça. Celui qui utilise la technique "je me fais détester". Donc oui, il force ses victimes à le larguer par écrit. Et en plus il arrive à les faire culpabiliser de le larguer (et d'être en vie, aussi...)

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  18. ocytocine : Non, nous c'est "pour toujours" (des promesses encore des promesses ^^)

    Agnès : Tu as tout à fait raison, mais dans ce cas là il entre dans la catégorie "enflure" et non "victime". Parfois il existe simplement des adversaires trop fort pour nous. Je tiens juste à rajouter que cet argument en particulier (bon une bonne partie des autres aussi) ne tiens que sur une base de mauvaise foi. Il ne s'agis pas d'avoir vraiment raison mais que la majorité le pense. ^^
    Au fait ta méthode est aussi plutôt sympa, elle demande une bonne préparation par contre.

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  19. merde, merde, merde, j'ai largué y'a 2 semaines, ca m'aurait aidé de lire ta note avant ... merde !
    (mais rassure toi, j'ai fait propre et net sans bavure! Je joues l'efficacité : 3 min de largue pour 3 sem. de relation (pas passé le CDD celui la)... c'est honnete comme performance, non ?)

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  20. TRES TRES honnête. 3 minutes... benh mon cochon, toi t'es une vraie!

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  21. Quelle prise de tête... une balle dans la nuque et suivant(e) !

    (juste prévoir un silencieux si vous vous séparez dans un espace public où les décibels sont réglementés... largueur mais citoyen !)

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  22. Maîtresse Gamelle24 septembre 2011 à 14:06

    J'men fous je ferai des paupiettes mixées au bébé et des gyoza avec le placenta. Et toc.

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  23. c'est à cause des textos que le fait de larguer par téléphone soit devenu classe?

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  24. C est surtout devenu plus simple. 140 lettres pour te débarrasser d un poids mort. Le rapport qualité/quantité, t avoueras....

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