vendredi 29 avril 2011

Despentes d’organes.

Virginie Despentes est à la littérature ce que je suis à la publicité : une imposteuse de haute volée. 
Une sorte de pute de luxe prête à dire n’importe quoi pour avoir l’air sulfureux et vendre beaucoup beaucoup. Sauf qu’elle en plus elle gagne de la grosse caillasse. Moi pas.

Parce que non seulement elle vend, mais en plus elle gagne des brouettes entières de prix littéraires, cette chienne même pas savante.
C’est pas comme si je respectais les prix littéraires qui sont des gros gueuletons entre vieux critiques bedonnants qui se font des blagues sur Schopenhauer et rigolent en faisant huhuhu, mais faut bien avouer que ca doit donner un sacré coup de pouce à une carrière d’écrivain.

Virginie « adolescente ridée» Despentes est digne le prix Renaudot qu’elle a gagné. Vraiment je le pense. Comme lui, elle n’est qu’une grosse blague qui sent le pipi rance dans une couche pour adulte.
C’est une récompense donc bien méritée et qu’elle a dû s’empresser de se fourrer dans l’anus pour kiffer et faire genre t’as vu ouech tranquille bien ou bien (j’écris a sa façon, histoire qu’elle comprenne bien).

Déjà à l’époque lointaine ou j’étais adolescente et que je tombais par hasard sur son blog j’étais très gênée de lire les mots, les expressions et les sujets qu’elle abordait. Ils me semblaient être ceux de mon âge mais caricaturés par ma mère.
Ca avait un relent de vieux vagin trop trituré. Ca se voulait dans l’air du temps mais ca avait une odeur de renfermé de salon de vieux qui s’encanaillent en matant un porno.
Elle aimait le punk a priori et pourtant elle m’évoquait une variété française lavasse et pseudo engagé à la SAEZ (il existe encore lui, d’ailleurs ?)
J’ai vite abandonné.

Certains de mes amis, que je ne citerais pas par respect pour leur intégrité morale, adorent. Hors aussi étonnant que ça puisse paraître, je les écoute - Ils seront les premiers surpris de l’apprendre -  j’ ai décidé de m’y remettre et de lire son dernier torchon livre.

Je  me suis dit que maintenant que je suis plus vieille, sa vision tronquée, caricaturale et puante de démagogie de l’adolescence me choquerait moins. Peut-être que ma vision de cet âge complexe, simplifié et vulgarisé à l'extrême conviendrait ma mon cerveau de presque trentenaire.
Avec un peu de chance et de tolérance, je la trouverais moins ridicule cette vieille écrivaine anarcho-commerciale en pleine crise de puberté. Apres tout moi non plus je ne comprends plus les jeunes de mon temps. Pour autant, j’ai encore la pudeur de ne pas faire semblant de dépeindre leur génération.

Je me suis alors mise en quête du fichier pdf sur internet (car il était hors de question que j’achète un truc pareil quand même) et je l’ai lu sur mes heures de bureaux. Je ne pouvais pas non plus gâcher mes heures de loisirs… me dire que j’étais payée pendant la lecture d’un Despentes m a semblé en soi assez ridicule et plaisant.

Résultat ?
Je n’ai pas été choquée; j’ai été atterrée.
Par l’histoire absolument ahurissante.
La nullité crasse du style.
Le vide intersidéral de l’héroïne.
La poussée faiblarde avec laquelle elle a menée ce roman à son terme. C’était pénible, laborieux, ca m’aurait presque donné des spasmes.

Cela m’a évoqué un accouchement par le siège puisque c’est le cul qui sort en premier de tout ce qu’elle raconte. Normal c’est tellement choquant des nanas qui se mettent des doigts entre elle (homosexualité =  frisson garantis) ou une ado qui se mettre des trucs dans le cucul (sodomie = rébellion). 

On frôle la censure, on crie au génie. Maman ne lit pas ca, tu risques de tomber dans les pommes tellement c’est scandaleux. Personne ne l’avait fait avant, du jamais vu, j’en suis encore toute retournée.
Une bonne trame, des bons mots, du bon gout en somme. Virgo a du être fière de donner naissance à un si bel étron.
Au moins, elle avait du papier pour s’essuyer.

« Pourquoi s’emmerder a écrire un livre quand il suffit de manger de pruneaux et d’attendre sur le trône que ca sorte » semble-t-elle nous dire gaiement a travers sa prose.

Je ne vais pas perdre mon temps (et le votre surtout, moi j’ai huit heures par jour à tuer) à résumé l’histoire mais rassurer vous, il y a de la gouine, de l’adolescent faussement sulfureux, de la pauvre petite fille riche et perdue qui aime bien ce mettre des trucs dans les orifices, un peu de minorité ethnique (oooh un arabe, trop choquaaaant), de l'explosion, de l'attentat, de la "politique pour les nuls": comme dans un « Jeune et Jolie » mais en plus cher.

Je m’arrête la sinon je vais devenir méchante….

Mais avant de vous quitter, laissez moi vous présenter un florilège des phrases choc et choquantes dont la dame est capable dans son dernier opus Apocalypse dans ton cul bébé. Je vous montre a quel point, en France, on n'a peut être pas de pétrole, pas d’idée mais on n’a pas non plus que de la  bonne littérature.

A dégustez cru et un peu faisandé sur son lit de vers. Hum….

Elle aimerait surtout qu’il la baise, il le sait quand elle le regarde et qu’il la fixe en retour sans sourire, elle aimerait qu’il vienne la voir à la fin du cours et lui demande d’aller discuter littérature en privé. Ça la ferait kiffer. Il ne fourre pas n’importe quelle pute.

Lucie est de tellement bonne humeur qu’elle éclate d’un rire sonore et franc, que la Hyène ne lui connaissait pas. Ça se voit qu’elles kiffent d’être assises l’une à côté de l’autre. Électricité des corps.

Les gamins autour de la table sont particulièrement doux, comparés à ceux que je croise d’habitude, les uns avec les autres. Ils s’invectivent, se bâchent,(no comment, c’est trop beau pour que je souille ces mots du moindre commentaire) mais ne s’agressent pas.

Copies au rabais de l’authentique pétasse du Marais, celle qui quand elle joue son look totale pute fait penser aux pubs pour parfums, pas à la travailleuse des forêts du périf.

Elle fait la meuf super vénère, un peu à bout de nerfs, et Yacine se demande si elle a travaillé le truc pendant des heures devant sa glace, car elle fait ça plutôt bien, pour une pute.

J’ai pas voulu aller les voir avec elle, c’était déjà l’époque où elle me gavait de trop avec ses plans chelous.
— Comment tu dis, PDTC ?
La Hyène a sorti son petit carnet. Amandine confirme :
— PDTC : Panique Dans Ton Cul. Ils font du métal. Enfin, du hardcore. Enfin, je sais pas, c’est pas ma came, à moi…


4 commentaires:

  1. Ah quand même, je pensais que tu en rajoutais à foison jusqu'à... lire les extraits.
    Merci de m'éviter d'acheter ça!
    A défaut d'avoir vomi sur l'ouvrage donc, j'aurais au moins souri sur ton article!

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  2. Ah ouais je les invente pas... C'est presque de l'art.
    Mais en fait non.

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  3. Je relève un champs sémantique omniprésent ! A vous de trouver :
    « se fourrer dans l’anus », « se mettre des trucs dans le cucul », « un si bel étron », « s’emmerder », « attendre sur le trône que ca sorte »... et pour ceux qui connaissent un temps soi peu mademoiselle Ocytocine, il est évident qu'il faut fuir ! FUYEZ ! FUYEZ !
    Un roman écrit par un fion, en même temps... BB

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  4. Oh "merde", tu as trouver comment laisser des commentaires...

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